MARIE DE SOLEMNE

MARIE DE SOLEMNE

dimanche 9 août 2009

METTRE SA VIE EN VERBES


Nous ne manquons pas de noms (qu’ils soient propres ou communs) pour parler de ce qui nous manque, de ce qui nous blesse ou nous fait rêver. Malheureusement, les noms ne servent qu’à tenter de mettre des images sur nos désirs les plus forts, les plus urgents ou les plus doux, et que peut-il y avoir de commun entre l’éclat concret, évident et rassurant d’une image et un concept aussi abstrait que le bonheur, aussi subjectif que l’amour ou aussi complexe que la relation à l’autre ? Bien peu… Trop peu, dans tous les cas, pour nous servir de guide, de support dans un travail sur soi, pour comprendre qui l’on est et devenir ce qu’on peut.

Les noms qui peuplent le langage du développement intime, parfois jusqu’à l’écœurement, ont-ils le pouvoir de nous rendre créateur de notre vie ? De toute évidence, non.

Le bonheur est un nom, l’amour est un nom, l’existence est un nom, la vie (elle-même !) n’est qu’un nom… Et, qu’ils soient réunis, ou pris isolement, aucun de ces noms ne nous apportera la lumière espérée, le soutien désiré — seulement un peu de manque en plus : nous pouvons mettre un nom sur notre trouble sans pour autant savoir y remédier.

Au mieux, et quel qu’il soit, la tâche du nom est de nous permettre d’évoquer, de désigner un objet, un état, un sentiment, un rêve…

Mais nous ne vivons pas encore le bonheur ou l’amour escompté, nous ne faisons que raconter ce que cela serait si nous n’étions pas simple spectateur mais, enfin, acteur de notre vie !


Alors, que faire lorsque la douceur nous échappe ?

Que faire pour découvrir le chemin clair des aubes tranquilles ?

Que faire pour savoir qui l’on est, ce qui nous manque réellement ?

Que faire pour prendre soin de soi sans défigurer l’autre ?


DÉCOUVRIR LE POUVOIR DU VERBE ET SES EXIGENCES.

À SUIVRE…

Marie de Solemne

© Marie de Solemne


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