MARIE de SOLEMNE — PENSER ET CRÉER SA VIE
PARCE QUE CHAQUE ÊTRE VIVANT EST NÉ POUR ÊTRE HEUREUX…
vendredi 6 décembre 2019
samedi 9 mars 2019
AIMER… AU-DELÀ
Tout commence à une date dont on ne souvient pas,
Et s’arrête à une autre qu’on n’oubliera
jamais.
CHAPITRE UN
Certains
mois de juin devraient être en novembre…
Sans clarté, sans couleur, sans rien qui vous rappelle
que le bonheur existe. Ailleurs.
Tournant le dos au miroir, Emma ferme les yeux.
Son ange est là, son gardien de toujours, son Partenaire Intérieur, mais elle ne
ressent rien. Ni sa Lumière, si son Amour, ni son secours…
Pourtant, depuis son grave accident de la route, trois ans
plus tôt, elle sait qu’un Ailleurs existe, qu’il y règne une Lumière Absolue,
douce et aimante. Elle a même découvert ce jour-là que la mort n’est pas ce que
l’on croit. Elle y est allée, très près, sans son corps ; seulement son
esprit, son âme a traversé le grand tunnel jusqu’à cette Lumière ineffable.
Mais ce
soir, l’angoisse est trop forte, elle ne ressent pas la présence apaisante et
puissante de celui qu’elle a nommé « Alia »,
sa Lumière quand il fait trop sombre, son Partenaire, sa part d’évidence.
Malgré l’intensité d’amour que lui envoie Alia, le cœur d’Emma est trop lourd,
beaucoup trop lourd pour percevoir la fine vibration de cet Amour issu de l’Absolu.
Dans la pénombre qui a doucement envahi sa chambre, la
silhouette d’Emma se détache faiblement. Seule sa longue chevelure brune brille
par instants, par éclats, ondulant sous les mouvements inconscients de son
corps. Ses mains enserrent ses tempes comme pour étouffer un cerveau devenu
hystérique.
Sous ses paupières closes, elle voit se dessiner le visage
rieur de sa mère, Mathilde, et répète sans cesse le même mot : cancer.
Ces deux
syllabes effleurant le visage tant aimé sont une incongruité.
Elle essaie « maladie », mais galvaudé pour un
rhume, une angine, une grippe banale, ce nom paraît misérable pour désigner un
mal qui peut, quand il le veut, broyer puis éparpiller la force et le courage
d’un être. Un autre petit paquet de lettres, presque désuet, plus ombrageux,
plus insolent, traduirait mieux la vérité à affronter : Désastre.
Le
désastre s’approche toujours de biais — comme lui, ce fléau que l’on se refuse
à nommer. À trente ans, Emma découvre cruellement ce que d’autres savent
d’instinct : lorsqu’on est de trop près concerné, ces deux notes,
« can-cer », sont subitement frappées d’interdit. Elles deviennent un
mot sale et damné qui traduit la panique du malade, son incrédulité, la folie
d’exigence qui ravage ceux qui l’aiment, et l’impuissance fatalement niée de
ceux qui voudraient bien soigner mais se bornent peu à peu à négocier
avec l’absence.
Inutile
de se battre pour des mots plats ou hérissés, nous n’avons droit qu’à
« maladie » et encore, combien de fois entendons-nous « affection »,
terme ambigu par excellence.
La nuit s’engouffre dans la pièce, dans son cœur, sous ses
paupières obstinément fermées.
Sa mère lui paraît loin, si loin.
Pourtant, entre elles, la distance, l’éloignement
géographique, n’a jamais été une difficulté, au contraire. Sans se l’avouer,
elles avaient très vite préféré le téléphone. La proximité des corps leur
imposait une pudeur, une retenue qui bridait le vrai, les confidences, la
confiance.
Elles ne savaient pas se toucher. Elles n’avaient jamais su.
Elles n’avaient même jamais essayé. Elles aimaient les mots, la parole ;
intuitivement, elles avaient toujours compris qu’elles n’auraient sans doute
pas été capables d’aller plus loin dans l’intimité. Le téléphone était leur
limite, leur secret.
Sans doute parce qu’elles ne s’étaient retrouvées que l’année
des 26 ans d’Emma. Quatre ans avant la « maladie ».
Qu’est-ce que quatre ans dans la balance d’une vie ?
Savoir se toucher, s’embrasser, se caresser, vient de très loin en avant, du
temps de l’abandon, du temps du nourrisson, du temps des commencements de
l’enfance. Un temps, pour elles, perdu, un temps dérobé à leurs mémoires, à
leur histoire.
Une étrange histoire d’enfant abandonné « par
erreur » …
Ensuite, quand l’innocence est consumée, il est trop tard. Il
faut savoir cela. Ne pas maudire ce qui est dépassé, hors de portée.
Il leur avait fallu inventer, découvrir, créer une autre
manière d’être d’ensemble. L’éloignement était presque obligé, pour ne pas se
perdre, pour ne pas échouer, pour ne pas juger, pour aller de l’avant, ne pas
s’égarer dans ce passé privé de chair.
Jusqu’à un certain mois de juin, cela leur suffisait.
Vraiment. Elles revenaient de si loin dans l’éloignement, l’abandon et l’incompréhension,
que la parole, la parole offerte, la parole échangée, était déjà pour elles une
victoire incroyable sur l’abîme qui avait séparé leurs vies ; un abîme froid et
lisse dont elles venaient à peine de remonter quand surgit la bête infâme…
Emma et sa mère avaient juste eu le temps d’apprendre à se
parler, pas à se toucher.
Et parce qu’elle n’a pas de souvenir de caresses, de mots
tendres reçus, tapie dans sa Provence aux couleurs de perpétuelles vacances,
Emma n’a que le rire de sa mère à s’offrir. Un rire qui illumine leurs
confidences, leurs échanges riches et légers, durant leurs régulières
conversations au téléphone.
Sa mère prononce rarement son prénom, Emma, par manque
d’habitude. Elle dit toujours « ma fille ». Mais la force qu’elle lui
offre, pendant ces trente, cinquante ou soixante minutes hebdomadaires de pure
intensité, lui ont toujours semblé un don, une grâce, plus précieux que
l’intimité des corps.
Et de cette grâce a fleuri la complicité. Complicité du
montant des factures de téléphone — irraisonnable — qui déclenchent entre elles
des fous rires de gamines ; complicité de ces instants de pur
découragement que le monde doit toujours ignorer ; complicité de projets
fous qui ne verraient jamais le jour, mais permettent de rêver ;
complicité de quelques paroles merveilleusement acides, avec lesquelles elles
lapident joyeusement ceux qui les agacent.
En somme, leur étonnante connivence vient de leurs rires,
déclenchés par presque rien, par presque tout. Celui de Mathilde, surtout. Un
rire capable de défier et de vaincre les pires tourments que l’existence
réserve aux insolents.
À SUIVRE…
© Marie de Solemne
vendredi 15 juin 2018
DIRECT RADIO - 2 HEURES
ATTENTION, BONNE NOUVELLE !
PASSAGE EN RADIO SAMEDI 16 JUIN
Bonsoir à vous mes amies et amis que j'aime tant.
Samedi soir, le 16 juin, entre 23 heures et 01 heure du matin, je serai en direct pour 2 heures sur l'EXPÉRIENCE DE MORT IMMINENTE, dans l'émission intitulée "NOUVELLES CONSCIENCES", avec Olivier Vinet, un homme d'une très grande qualité.
Olivier Vinet explore le domaine de la Spiritualité depuis près de 20 ans. Il a traduit environ 60 ouvrages sur le développement personnel. Interprète de Andréas Mamet depuis une dizaine d'années.
Il anime des cours de Qi-Gong et de Mantras et pratique assidument la méditation.
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Premier bonus : vous pourrez me poser vos questions.
Second bonus : il est possible que je sois connectée par Skype et alors vous pourrez m'entendre ET me voir
😀
Second bonus : il est possible que je sois connectée par Skype et alors vous pourrez m'entendre ET me voir

Pour celles et ceux que cela intéresse, voici quelques données pratiques.
Il s'agit de la Radio ICI & MAINTENANT, diffusée sur Paris / Ile de France (aïe) sur 95.2 FM ...
Et aussi, sur Internet !!
YES !
😜
Et aussi, sur Internet !!
YES !

Du coup, mes ami(e)s de toute la France, des DOM, du Canada, de Belgique, de Suisse, de Finlande, du Danemark, d'Espagne (Ténérife 😉) d'Allemagne, de Californie, etc. pourront suivre l'émission s'ils le désirent.
Voici le lien :
http://www.icietmaintenant.com/programme.php
Le numéro du standard pour poser les questions :
08 92 23 95 20
08 92 23 95 20
Faites l'essai d'écouter et regarder une de leurs émissions sur Internet, pour être prêts samedi soir.
Et réfléchissez peut-être aux questions que vous aimeriez me poser…
Je vais être si heureuse de vous retrouver.
Certes, c'est tard…
Mais comme je n'y vais QUE pour VOUS, s'il vous plait, ne soyez là QUE pour moi. 😋😉 😉😋 😇
Je crois avoir tout dit…
Ah ! Non ! J'oubliais l'essentiel !
JE VOUS AIME TENDREMENT


Marie de Solemne
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samedi 7 avril 2018
SORTIE DE : "MA PART D'ÉVIDENCE"
mardi 13 mars 2018
mercredi 22 novembre 2017
mardi 25 juillet 2017
lundi 3 juillet 2017
mercredi 22 février 2017
CHOISIR SA VIE – VIVRE SES CHOIX
Voici le temps de dire ou de médire.
Voici le temps de choisir son camp.
Voici le jour où vous ne pouvez plus vous
dérober
Il faut choisir sa vie,
Et assumer ses joies comme
ses erreurs.
dérober
Il faut choisir sa vie,
Et assumer ses joies comme
ses erreurs.
Voici venue l'heure d'accepter que le "Sans Choix" n'existe pas.
Ne pas choisir,
C'est encore choisir.
Voici venue la minute essentielle
Où l'on comprend
Que jamais, personne, ne sera responsable
De nos choix.
Et que l'erreur
N'est que l'impossible Momentané
D'obtenir l'adéquat.
Voici venue la seconde éternelle où vous écrirez vous-même votre Vie.
Vous ne laisserez plus jamais personne
écrire à votre place dans votre livre intime,
Sur les pages encore blanches :
Sur les pages encore blanches :
Ce que vous êtes,
Ce que vous désirez
Ce que vous ne voulez Plus supporter.
Comment vous Aimer…
Enfin, vous aurez Appris que votre
Liberté est aussi une Épreuve.
Ce que vous désirez
Ce que vous ne voulez Plus supporter.
Comment vous Aimer…
Enfin, vous aurez Appris que votre
Liberté est aussi une Épreuve.
Elle incite en premier à se déterminer,
À prendre la responsabilité de Tout ce qu'on choisit, de dire,
de faire, d'oublier, de médire, d'aimer ou détester…
Tout.
Ce que vous êtes Aujourd'hui
Vient de vous,
De vos choix passés.
Et c'est heureux
Car, Sans cette liberté, même exigeante,
Nous serions tous les Esclaves des désirs et
De la volonté des autres.
Vivre libre n'est pas une option,
C'est une nécessaire condition.
La condition que réclame le bonheur
Pour enfin s'installer dans le cœur d'un être
Capable de le protéger.
La condition nécessaire à l'Amour
Pour qu'il s'installe dans votre âme,
Sans jamais prendre le risque d'être emprisonné.
Oser choisir
C'est oser vivre libre,
C'est oser aimer librement.
Sans plus jamais vous sentir aliéné
Par l'exigence de ceux
Qui ne savent pas encore donner sans piller.
Qui ne savent pas encore donner sans piller.
© Marie de Solemne
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