MARIE DE SOLEMNE

MARIE DE SOLEMNE

mercredi 1 juillet 2015


QUAND JE REPARTIRAI "CHEZ MOI"…


Quand, pour moi, le soleil se couchera ici,
Je ne parlerai pas. Pas même un petit mot de rien du tout.
Car ce que je verrai est inexprimable.
Je sourirai un peu.
Un peu seulement pour ne pas écorcher la peine de celles et ceux qui me tiendront la main.



Je penserai à vous, ceux qui verront se coucher le soleil ici-bas,
Quand je ne serai plus là.

S'il vous plait
Ne pleurez pas…

Là où je serai alors, la lumière est éternelle
Le crépuscule n'existe pas
Les nuits sont plus lumineuses que vos jours.

S'il vous plait, ne pleurez pas quand je partirai.



Vous ne verrez plus ce que vous connaissiez de moi, mon corps,

Mais je vous verrai, je vous entendrai, toujours.

Vous ne pourrez plus me toucher de votre main,
Mais le contact avec "l'Ailleurs", est tellement plus subtil et fort,
C'est le contact d'âme à âme.

Je sais…
Avant de partir dans "l'Ailleurs" personne ne nous apprends le contact d'âme à âme…
Ce sera parfois difficile pour certains d'entre vous, mais moi aussi j'apprendrai et je vous aiderai.
Je vous le promets.

S"il vous plait,
Ceux que j'aime et tous les autres,

Quand va venir pour moi le temps de fermer mes yeux de chair pour ouvrir ceux de lumière,
N'oubliez pas à quel point ce lieu que vous ne voyez pas et où enfin j'ai trouvé mon chemin,
Est le monde unique où je connais l'absolue béatitude, la joie douce et sans limite,

Et continuez de m'aimez comme vous saviez si bien le faire, alors que nous étions encore ensemble dans l'obscurité.

Le  moment de ma fin ici pour un début ailleurs, viendra bientôt…
Et mon sourire illumine mon visage.
Tout le temps qui nous reste, vous que j'aime et vous qui m'aimez, n'en perdons rien.
Il faut se dire tous les mots de douceur et de joie, il faut rire, et enlacer, embrasser.

Et pour encore mieux se préparer à ce qui nous effraie : la perte,
Apprenons aussi, ici-bas, à nous aimez de loin,
Sans forcément parler,
Sans même se toucher.

En laissant seulement glisser l'amour entre nous, fluide et doux.
C'est ainsi qu'on apprivoise la perte d'un corps.
L'âme elle, est emplie de tout l'amour qu'elle a reçu et donné.

Et c'est avec nos âmes singulières, en contact invisible, que nous saurons qu'en fait, nous ne nous sommes jamais quittés.

S'il vous plait,
Quand viendra l'heure de ma renaissance,
Ne pleurez pas.
Souvenez vous de cet écrit, rédigé pour vous,
Pour apaiser vos peurs comme la perte.

Car pour l'éternité, enfin, je vous aimerai comme vous ne l'avez encore jamais été.


© Marie de Solemne

1 commentaire:

  1. Marie, permettez moi de vous appeler Marie vous que je viens de rencontrer aujourd'hui vous que je découvre. Je vous ai écouté et maintenant je vous lis et je tenais a vous remercier pour cette magnifique rencontre .Merci pour le bien que vous allez m'apporter merci Marie
    Monique

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